26/02/22
Le Syndrome PréMenstruel, appelé également SPM, gâche la vie de nombreuses femmes. Ballonnements, maux de tête, maux de ventre ou fatigue importante, le SPM prend des formes multiples et il est souvent difficile de le combattre. Pourtant, de récentes études démontrent que le CBD pourrait être le nouvel allié des femmes souffrant de ce syndrome.
Dans le dictionnaire de l’Académie de médecine, le SPM se définit comme un : “Ensemble des manifestations désagréables, voire pathologiques, qui précèdent à la fin de chaque cycle menstruel l’apparition des règles : tension mammaire, douleurs pelviennes, prise de poids, céphalées, altération de l’humeur.” Le SPM survient quelques heures et jusqu’à 10 jours avant le début des règles. D’un mois à l'autre, il varie, de la même manière qu’il évolue selon les femmes. À noter qu’il disparaît généralement peu de temps après le début du premier jour des règles.
Parmi les symptômes les plus courants du SPM, nous retrouvons :
Le SPM touche 20 à 50% des femmes en âge de procréer et 5% d'entre elles présentent une forme sévère de SPM : le désordre dysphorique prémenstruel.
Le Syndrôme PréMenstruel peut intervenir pour différentes raisons, dont :
Les raisons sont donc nombreuses et multiples, mais il existe cependant des astuces pour aider à diminuer le SPM. Le Manuel MSD, livre de référence pour l’ensemble des médecins et pharmaciens, indique que “Réduire la consommation de sucre, de sel et de caféine, et pratiquer une activité physique permettent de soulager les symptômes, tout comme la prise de certains compléments alimentaires [...]”.
Si le SPM disparaît avec l'arrivée des règles, certaines femmes connaissent une période de menstruation douloureuse. Des contractions dans le bas-ventre se font alors ressentir. Il s’agit en fait de l’utérus qui, en tentant de se débarrasser de l’ensemble des cellules endométriales, se contracte et provoque des douleurs. Ce phénomène s’appelle la dysménorrhée et peut avoir une origine pathologique, telle qu’une endométriose, une infection génitale, des troubles ovariens, des polypes au niveau de l’utérus, etc. Pour 10 à 15 % des femmes souffrant de dysménorrhée, la douleur est si intense qu’elles sont obligées de rester alitées pendant quelque temps.
Le sujet lié à la menstruation des femmes est encore trop peu étudié et par conséquent beaucoup de femmes acceptent l’idée de souffrir mensuellement. Jusqu’à présent, la médecine occidentale ne propose que deux solutions pour soulager les femmes : la prise d’un contraceptif tel que la pilule ou celle d’analgésiques.
Pendant très longtemps, le cannabis, à travers le monde, a été recommandé pour soulager les femmes de leurs douleurs menstruelles, de manière totalement naturelle. D’ailleurs, à l’Égypte Antique, la reine-pharaon Hatchepsout, en consommait pendant son cycle. Des écrits affirment qu’à cette époque, le cannabis était reconnu comme une plante aux vertus médicinales. On utilisait de l’huile de graines de cannabis pour soulager les inflammations vaginales. Si en Occident, ce remède a été écarté voire diabolisé dû à la classification de cette plante comme drogue, dans la médecine chinoise, au contraire, le cannabis a été largement promu (principalement sous forme d’infusion ou d’huile).
À présent que le CBD est commercialisé en Europe, le corps scientifique se penche de plus en plus sur les bienfaits de ce produit issu du chanvre et ne contenant aucune substance psychoactive, pour aider les femmes à combattre SPM et douleurs menstruelles.
Le corps possède un système endocannabinoïde formé de nombreux récepteurs CBD 1 et CBD 2, répartis dans tout le corps, y compris dans l'utérus (étude de 2010). Ces récepteurs ont une grande capacité d’interaction avec différents neurotransmetteurs.
De plus, le CBD régule l’adénosine, un neurotransmetteur de type hormonal, qui transporte l’énergie à travers les cellules et permet d’atténuer la douleur.
Dès l'apparition des premières douleurs liées au cycle menstruel, beaucoup de femmes prennent des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tel que l'Ibuprofène. Ces médicaments agissent en stoppant l'enzyme responsable de la production de prostaglandine. Il s'agit d'une hormone responsable de la douleur. Ainsi, les AINS contribuent à baisser les symptômes intensifiés par la prostaglandine, en particulier, les contractions et l'inflammation. Néanmoins, les AINS provoquent de nombreux effets secondaires au niveau gastrique, qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur l'organisme. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est primordial d'en respecter la posologie. Le CBD, quant à lui, en plus d'agir sur le système nerveux, de calmer la douleur et de détendre les muscles, ne présente aucun effet secondaire de la sorte. Ainsi, il est une alternative naturelle idéale.
La manière la plus répandue et facile de consommer du CBD pour soulager naturellement le SPM et autres douleurs liées au cycle menstruel est d’avoir recours à l’huile de CBD. Pour plus d’efficacité, il est conseillé d’en consommer par voie sublinguale quelques jours avant le début des douleurs et de prolonger son utilisation tout au long du cycle. La consommation d’huile de CBD nécessite de connaître son corps. Quant à la concentration en CBD de l’huile et son dosage, cela dépend de chaque femme. Ainsi, il se peut que vous passiez par une phase de test. Ceci est dû au fait que chaque personne traite les cannabinoïdes d’une manière différente. Si vous n’avez jamais ou peu consommé de CBD auparavant, nous vous conseillons de vous orienter vers une huile de CBD au dosage moyen, compris entre 5 et 10 %. Cependant, des alternatives existent, telles que les gummies au CBD spéciales règles douloureuses. Ces derniers connaissent un succès grandissant. Facile d’utilisation et très discret, les gummies se glissent dans le sac à main et vous accompagnent partout : au bureau, dans la rue, et même dans le métro.
Enfin, si vous souhaitez consommer du CBD de manière préventive, il est possible de boire des infusions ou d’ajouter du CBD, comme des fleurs, du beurre de CBD ou encore de l’huile, dans votre nourriture. Ingérer du cannabidiol permet de ressentir ses effets sur une période plus longue.
Puisqu’il ne provoque aucun effet de somnolence, le CBD se consomme aussi bien en journée qu’en soirée. L'OMS, dans un rapport de 2017, indique bien que “le cannabidiol (CBD) ne semble pas présenter de potentiel d’abus, ni être nocif pour la santé”. D’ailleurs, le CBD régule l’humeur et stimule la motivation. Le CBD a donc tout pour devenir le meilleur compagnon des femmes en période de règles.